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LIVE REPORT / Parov Stelar en concert au Zénith de Paris : on y était !
21/03/2018

LIVE REPORT / Parov Stelar en concert au Zénith de Paris : on y était !

C'est une surprise pour personne : le Zénith de Paris leur appartient ! Ils connaissent la salle. Ils adorent leur public parisien, et le public parisien les adorent. Parov Stelar accompagné de son groupe est venu une nouvelle fois retourner la salle parisienne, pleine à craquer, ce jeudi 15 mars 2018. Ils sont venus braver le froid français pour souffler un vent de chaleur et de bonne humeur en France. Et c'est pour ça que nous les aimons autant.

 

Le band mené par le discret mais talentueux Marcus Fureder, plus connu sous le nom de Parov Stelar, a su faire lever les foules dès le premier morceau. Le groupe n'était pas encore monté sur la scène que les gradins se lèvent, les mains applaudissent, les décibels retentissent aussi bien sur scène que dans la fosse. C'est dire qu'ils étaient attendus, après un Zénith complet en mars 2016 qui était resté gravé dans les mémoires.

 

C'est avec une intro originale que Parov Stelar se présente. Les musiciens viennent fouler la scène un à un sur Hit Me Like A Drum. Et c'est là que la très attendue Cleo Panther, toujours aussi charismatique, vient faire résonner les premières notes de sa voix. Celle qui donne tout le charisme au groupe se présente radieuse et souriante comme à l'accoutumée, et invite tout le monde à taper dans les mains. Elle ne se fera pas prier. La scène musicale se transforme en véritable dancefloor avec les premiers sons de Parov Stelar aux platines, et tout le monde se met à sauter, jusqu'à l'angle le plus sombre du Zénith de Paris. Le public laisse tomber quelques instants les téléphones pour s'unir dans un mouvement puissant à en faire trembler toute la Villette. I Need L.O.V.E ne démérite pas moins et laisse place aux premiers effets scéniques, avec jeux d'images et de lumières incroyablement bien travaillés.

 

Le groupe présentait il y a quelques mois l'album The Burning Spider, lequel semble connu sur le bout des doigts par un public plus qu'énergique. Après Clap your Hands et Josephine qui font frémir les publics depuis des années maintenant, Cuba Libre introduit ce dernier album, plus jazzy que les précédents. L'électronique que Parov sait manier à la perfection n'en est tout de même pas oublié, et c'est dans un mélange dont lui seul à le secret que les gouttes de sueur coulent par litres. Catgroove devenu un classique emporte avec lui les derniers réticents à cette énergie folle qui envahit le Zénith depuis maintenant plus d'une demie heure.

 

Parov Stelar et son groupe savent faire danser les foules, mais savent tout aussi bien se mouvoir sur la scène en s'inventant des danses, des rôles, jouant entre eux comme s'ils étaient amis depuis toujours, ce qui fait sourire et entraîne Paris. Ayant toujours le don de surprendre, le talentueux guitariste nous offre un petit solo acoustique, avant d'être rejoint par un trompettiste qui ne démérite pas moins. Ensemble, ils se permettent un petit même de Feeling Good de Gorillaz, avant de reprendre cette puissante setlist accompagnés du reste du groupe. The Ride, The Burning Spider, The Invisible Girl, suivent et la fatigue ne se fait toujours pas ressentir tant l'emprise est forte.

Après un Grandpa's Groove hilan et puissant, l'émotion est forte. The Mojo Radio Gang commence, et le final se fait sentir. Tel un feu d'artifice qui offre son bouquet final, Parov Stelar balance les riffs et suit avec All Night repris par un public de connaisseurs conquis. On passe à de l'électro presque pur sur cette version étendue.

 

Nous aurions pu penser qu'il s'agirait de la fin du concert, mais les applaudissements ne cessent pas. Le groupe revient sur scène jouer Nosferatu, titre des premières heures, hommage aux premiers fans toujours présents dans l'audience. Peu après, un deuxième rappel, pour un Booty Swing et un Step Two fédérateurs et émouvants. Pour ce dernier, c'est à une version revisitée beaucoup plus électro que nous avons droit. Et, cerise sur le gâteau. Le lendemain du concert sortait Taking Over que Parov n'hésite pas à proposer en guise d'au revoir. Un plaisir de découvrir ce morceau dansant et original en live. C'est ému et lessivé que le public laisse partir le groupe, mais pas pour longtemps : les autrichiens seront présents au festival de Paris. Et nul doute que son public parisien sera là pour acclamer.

 

Live Report par Sébastien Martinez

 

Retrouvez Parov Stelar en concert sur la route des festivals d'été en France et en Europe !

 

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